Ushuaïa 1.

Décembre 2010.


Nous continuons à rouler dans un paysage de toundra où paissent d'innombrables moutons.

Les seuls arbres du paysage sont plantés autour des estancias afin de se protéger du vent.





Les guanacos n'étant pas farouches, Matthieu décident de tenter une sortie.





Il fait froid et nous nous réfugions dans une auberge pour le dîner.

Les enfants sont ravis et mangent un énorme hamburger.




Environ 100 kilomètres avant d'arriver à Ushuaïa, le paysage change radicalement, et la morne plaine laisse place à des montagnes couvertes de forêts.

Nous passons le dernier col avant l'arrivée dans le brouillard et sous la pluie.

Nous découvrons alors Ushuaïa, ville mythique au bord du Canal Beagle.

Coincé entre mer et montagnes enneigées, nous tombons sous le charme de ce bout de monde, tellement différent des plaines de Patagonie.

Les maisons sont très colorées, mais parfois tellement petites qu'on se demande comment une famille peut tenir à l'intérieur.


Ushuaïa joue à fond son appellation de ville la plus australe du monde, et les enfants tout excités sont allés faire tamponner leurs passeports à l'office du tourisme.



Le centre ville est très animé et les boutiques bien achalandées.

C'est le premier dimanche de l'Avent, mais mis à part la crèche à côté de la mairie, les rues et les vitrines ne sont pas très décorées.

Nous dégustons des centollas, grosses araignées de mer et specialité du coin.




Les enfants découvrent avec intérêt l'univers des Yamanas, les indiens de la Terre de Feu qui vivaient nus et qui se protégeaient du froid en se couvrant de graisse et en faisant de grands feux.


Nous visitons le bagne, qui a accueilli les premiers habitants d'Ushuaïa. Les enfants, qui ne manquent pas d'imagination, jouent à cache-cache dans les cellules.






Certains trouvent la ville décevante, mais nous on adore!

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