Vallées Calchaquies sud.

Janvier 2011.


Nous rejoignons le sud des vallées calchaquies par une petite piste de montagne "Land Rover only".

Quelques passages sont délicats, mais on passe.




Nous voyons notre énième migale, mais cette fois les garçons ont décidé de la ramener comme souvenir.

Ils partent donc en chasse et Charlotte est tellement effrayée qu'elle en a oublié de prendre des photos!

Une fois leur forfait acompli, ils la mettent dans l'alcool pour la conserver et se promettent de l'offrir à leur cousine Quitterie...






Pour se remettre de nos émotions, nous allons passer la soirée à Londres!

Au soleil couchant, nous nous baladons dans les ruines d'une ville inca totalement méconnue.

Tugdual, qui a étudié ces anciennes civilisations à l'école, explique à ses frères et soeurs certains rites et coutumes.





Charlotte a réussi à approcher ses premiers perroquets.

Dans ces régions pauvres et isolées, la plupart des maisons sont faites de briques en pisé, et les petites épiceries ont remplacé les grandes surfaces.

Nous faisons un petit crochet vers Tafi del Valle afin de découvrir un phénomène météo assez étonnant.

Avant de passer le col, le paysage est désertique, et quelques familles indiennes vivent chichement de l'élevage de chèvres et de porcs.

Et après avoir passé le col à 3000 mètres, on se croirait dans les Alpes, et des vaches grasses paissent dans de vertes prairies.

Tafi del Valle, petit village en contrebas, est le dernier endroit à la mode, et il est de bon ton de se déplacer en ville à cheval.





Un monsieur dans un petit atelier de cordonnier répare le tapis de sol du sas qui s'était ouvert en deux.





Nous sommes ravis de voir nos premiers lamas.





En redescendant vers Amaiche del Valle, Matthieu dépanne une mobylette dont le pneu avait crevé.

Décidément, le compresseur est bien utile.

Nous visitons le musée de la Patchamama, la "terre mère".

Ce musée a été créé par Hector Cruz, un artiste de la région qui a fait fortune dans le commerce du souvenir.

On s'y est même laissé prendre, et les enfants sont tous revenus avec des ocarinas: ambiance garantie dans la voiture!






Le village de Amaiche del Valle est trés animé, et la place centrale est bondée de hyppies et routards en tout genre.

En jetant un coup d'oeil à son moteur, Matthieu se rend compte que la pompe à vide, changée avant le départ, présente une grosse fuite d'huile.

Après un bref coup de fil à son garagiste, il s'avère qu'une réparation de fortune est impérative en attendant qu'une pompe neuve arrive.





Matthieu s'installe donc devant un magasin de bricolage, et répare en pleine rue.


Pendant ce temps, les enfants font le tour du village plein gaz, au volant d'une voiture à pédale.







Une fois la réparation terminée nous quittons la ville.

Après un kilomètre, une étrange sensation de flottement se fait sentir.

Ce ne sont que les vis de fixation du pont arrière qui se déserrent: la routine quoi.

Un petit coup de clef à molette et c'est reparti...


Nous nous posons dans les environs, et comme nos réserves sont presque vides, les enfants ont l'idée de faire du pain.

Matthieu nous prépare une fougasse aux olives.



Nous testons deux modes de cuisson: sur la pierre chaude ou au four.

Après cette petite expérience, on comprend mieux pourquoi le second a détronné le premier.






Le résultat dépasse nos espérances, et nous nous régalons avec des poivrons à l'huile d'olive...

Bravo les marmitons!

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