Quebrada d'Humahuaca.

Février 2011.


Le petit village de Purmamarca est plus que touristique.

Les backpackers sont légions, et les boutiques d'artisanat vendent toute sorte de tissus mutlicolores. La Bolivie n'est plus très loin.


Les maisons de pisé et bois de cactus sont adossées à la montagne des sept couleurs: du beige au violet, en passant par le vert, on voit bien la richesse minérale de la région.



Après Purmamarca, nous entrons dans la vallée des peintres: de grandes plaques rocheuses multicolores alignées les unes à côté des autres comme des dizaines de palettes de peinture.

Dans la vallée, le long du rio Grande, des villages s'échelonnent, entourés de petits champs très bien entretenus.






Nous avons beau être en été, il fait frais à plus de 3000 mètres et nos ponchos sont les bienvenus.







Nous installons notre campement en plein milieu de la Quebrada, dans un décor enchanteur.


Agathe, qui a trouvé des empreintes, les moule avec de la boue liquide et le résultat est vraiment réussi: reste à savoir s'il s'agit d'un puma?

Pendant ce temps, Tugdual étrenne sa nouvelle fronde mais ça n'a pas l'air si facile!


Inspirés par l'architecture des lieux, les enfants se lancent dans la construction d'une cabane en pierre et boue séchée, dans laquelle nous sommes invités à dîner.










Matthieu amuse la galerie en jouant au funambule sur de vieux rails.

Et Octavie s'interroge: "Ca devait être vraiment dangereux de prendre ce train là !".





Le lendemain matin, nous apercevons non loin de notre campement un camion.

Il s'agit du ramassage des poubelles qui déverse ses immondices à quelques centaines de mètres de nous...

Nous étions en fait à proximité de la décharge municipale!

A Tilcara, Juan et Santos organisent des balades avec des lamas.



Les enfants sont tout excités et ne savent lequel choisir.





C'est parti pour une balade inoubliable sur les hauteurs de Tilcara.

Les lamas portent les sacs et tout ce qu'il faut pour le déjeuner.




Béatrix qui a hérité un jeune lama quelque peu indiscipliné lui assène en vain des " tranquilo, tranquilo" à longueur de journée.

Enguerrand se débrouille comme un chef et nous déclare: "Quand je serai grand, je serai éleveur de lama!".


Juan nous prépare un festin de roi et nous discutons des heures, pendant que les lamas broutent des cactus et autres épineux.


Agathe, un peu effrayée au début, finit par conduire son lama d'une main de maître.

Octavie, toujours très autoritaire, essaye de faire prendre la pose au sien pour la photo.








Après des débuts quelque peu difficiles, Matthieu finit par se prendre d'affection pour son camélidé.

Nous regagnons Tilcara en fin d'après-midi, après avoir passé une journée magnifique.

Un grand merci Juan et Santos pour votre super organisation.

Page suivante         Carnet de route