Paso de Jama.

Février 2011.


En remettant en place les plaques de désensablement, Matthieu remarque que le toit du Land commence à se fissurer sous la charge excessive de la galerie.

Après un rapide coup d'oeil, Matthieu décide de mettre en place des barres de renfort.





Aussitôt dit, aussitôt fait.
Ce n'est pas très esthétique, mais la galerie repose maintenant sur le tablier en acier de la voiture.

Une jambe de force permet de stabiliser le tout en vue des pistes défoncées de Bolivie.





Un des seuls avantages des campings est que nous rencontrons plein de routards sympas.

Vincent et Sophie viennent de Liège et finissent un voyage de 6 mois autour du monde.

Nous passons un bon moment autour d'une bonne bière en nous remémorant les 5 belles années que nous avons passées en Belgique.


Nous dégustons notre dernier asado argentin, avec des petits légumes grillés.

Humm...










Nous sympathisons avec une famille franco-suisse, Marc et Laure qui voyagent avec leurs deux filles Lucie et Nora.

Octavie et Béatrix sont contentes d'avoir des amies pour s'amuser.


Matthieu s'est mis en tête de refaire faire par un professionnel la soudure qu'il avait effectuée lui même.

Mais meuler sous un chassis, ce n'est pas une partie de plaisir!





Finalement les pièces attendues sont bloquées à la douane de Buenos Aires et ne peuvent pas nous être expédiées à Salta.

Du coup, on laisse tomber: Matthieu se débrouillera sans!

Nous faisons un gros plein de bouffe.

Et c'est parti pour d'autres horizons!





Au moment de faire le plein d'essence, nous remarquons que le bouchon du réservoir additionnel a été perdu: décidément!

Pendant deux heures nous faisons le tour des boutiques de Salta en vain.

En désespoir de cause, Matthieu va faire un tour chez Brico et trouve un enbout PVC qui remplace le bouchon à merveille...




En route pour le paso de Jama, nous retrouvons Florian, Karine, Zoé et Mahaut que nous avions déjà croisés à Abra Pampa.

Nous nous arrêtons un moment, et échangeons sur nos voyages respectifs, pendant que les enfants se défoulent.
Nous en profitons pour récupérer quelques bonnes adresses en Bolivie.

Bon courage et bonne route vers le sud.








La route qui mène au paso est une véritable route de montagne.


Nous traversons le plus grand salar d'Argentine.

Mais il fait un froid de canard et nous remontons rapidement dans la voiture.






Nous arrivons à la nuit tombante au paso, et nous décidons de dormir près du poste frontière.

La nuit est glaciale à 4200 mètres d'altitude.

Au petit matin, nous avons une vue magnifique sur le Cerro Zapaleri qui marque la frontière entre l'Argentine, la Bolivie et le Chili.

Au revoir Argentine.

Nous avons passé de très bons moments dans ce pays gigantesque, aux paysages si variés et aux gens si accueillants.

Nous traversons les hauts plateaux chiliens en direction de l'ouest.



Quelques flamants roses s'ébattent dans des lagunes.






A proximité du salar de Tara, nous nous arrêtons aux "Monjes de la Pacana", grandes pierres verticales taillées par les vents.





Et enfin, nous arrivons au niveau du plus haut sommet d'Europe.

On a du mal à respirer.








Mais non, c'est une blague, nous sommes en pleine forme.






Nous apercevons une garderie de bébés vigognes.

Et Charlotte canarde pendant 10 bonnes minutes!






Le magnifique volcan Licancabour marque la fin des hauts plateaux.

Nous venons de traverser des paysages extraordinaires, et nous avons hâte de partir à la découverte du fameux altiplano bolivien.

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