Altiplano 2.

Février 2011.








Nous prenons la piste en direction du nord et de la vallée.






Nous passons par le fameux arbre de pierre.






Le policier qui surveille le site tourne autour de la voiture en voyant que nous décidons de déjeuner sur place.

Nous finissons par comprendre qu'il partagerait volontier notre repas.

Il faut dire que le premier mercado est à 200 kilomètres!







Un 4x4 de touristes arrive et nous discutons avec Clément et Austin: super sympa.



De bizarres formations rocheuses jalonnent la piste.









Heureusement que nous avions sérieusement préparé des points GPS, car les pistes se brouillent en descendant dans la vallée et ce n'est pas évident de trouver son chemin.

Nous nous engageons dans le lit d'un rio, en nous demandant s'il s'agit bien de la piste. Mais les points GPS correspondent.

Dans une zone assez incertaine, nous nous retrouvons en face d'un passage délicat.

Nous avons le choix: soit un passage profond, soit une mare de boue.

Fort de notre expérience, nous choisissons sans hésiter le rio!






On engage la courte, on bloque le différentiel, on serre les fesses, et hop!

Ca passe sans problème, avec tout de même de l'eau jusqu'aux portes.

En rejoignant la route d'Uyuni, nous nous retrouvons dans un incroyable paysage où chacun imagine ce qu'il veut en voyant ces formations rocheuses.

C'est comme ça que nous voyons un sphinx, une poule, un coeur et un énorme poisson...







Et dans la brume du soir, nous devinons même un immense château fort.

Après 250 kilomètres de désert, nous atteignons notre premier village.

Depuis notre aventure avec Béatrix, nous nous installons pour la nuit à moins de 4000 mètres.

Au matin, nous avons la visite étonnée et interessée d'une paysanne qui nous pose plein de question sur la France.







Avec les restes, les filles nous préparent un festin pour le déjeuner.







Nous faisons un petit détour par le village de San Juan, perdu entre l'altiplano et le salar d'Uyuni.







Ici aussi, Evo Morales, le premier président indien de l'histoire de la Bolivie, a la cote auprès des habitants.


Nous tombons sous le charme de la petite église du cimetière entourée de tombes bleues et blanches.





Les villageois vivent de l'élevage des lamas et de la culture du quinoa, une céréale très ancienne qu'ils mangent principalement dans la soupe.




C'est sur une colline dominant San Juan que nous découvrons notre premier Rascar Capac.

Les enfants, bercés par Tintin, sont très intrigués.



Les momies sont posées dans des petites maisons de boue et entourées d'objets.


Les enfants ne sont pas du tout impressionnés, à part Agathe qui nous refait le coup du "mal des cimetières"!

Après une visite très instructive, nous repartons en direction d'Uyuni.



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