Sucre.
Mars 2011.
Sur la route en direction de Sucre, les paysages changent complètement.
Et il y a des champs de pommes de terre partout!
Le nombre de variétés proposées sur les marchés est impressionnant.
La belle ville de Sucre, au climat moins rude que sa voisine Potosi, a pleinement profité de l'essor des mines d'argent.
Il fait bon vivre dans la ville blanche.
C'est la semaine du Carnaval et des cortèges interminables défilent dans les rues.
Du coup, tous les restos sont fermés et nous déjeunons dans une petite gargote locale.
Au menu, viande grillée avec pommes de terre et maïs géants.
La fête battant son plein, nous décidons de ne pas être en reste, et nous achetons des pétards et des bombes à eau.
Tugdual se tient à la fenêtre avec la lance à eau reliée à nos réservoirs.
Mais le poste n'est pas sans risque...
Les enfants montent à tour de rôle sur le toit et canardent la foule.
Nous nous arrêtons à chaque carrefour pour racheter des munitions, sous les yeux amusés de la gentille vendeuse.
Mais nous sommes vite connus comme le loup blanc, et devenons une cible privilégiée.
Nous finissons trempés jusqu'aux os, aprés avoir lancé plus de 500 bombes à eau et reçu au moins autant,
dont une dizaine ont atterri dans la voiture.
L'ambiance était vraiment bon enfant, et on s'est bien marré!
Nous nous promenons dans les rues de cette magnifique ville à la découverte de ses trésors cachés.
Nous visitons le très beau musée des étoffes.
Dans l'une des salles, tandis que nous regardons tranquillement une vitrine, nous entendons dans notre dos "Mais je les reconnais ce sont les enfants qui jetaient des bombes à eaux du toit de leur voiture"!
Mince, on est repéré!
Nous admirons les différents types de tissages: ceux de Jalca sont rouges et noirs tandis que ceux de Tarabuco sont plus colorés.
Nous finissons la journée au restaurant de l'Alliance française.
Nous y mangeons très bien, mais le lendemain, pas de chance, les enfants sont tous malades...