Les îles flottantes.

Mars 2011.






Les douaniers péruviens sont très sympas.





Mais 30 mètres après le poste frontière, nous devons nous arrêter à un poste de police.

"N'y aurait-il pas une contribution volontaire pour repeindre le local?"

C'est la première fois que la police nous demande ouvertement un pourboire. Le ton est donné...






Nous longeons le lac Titicaca et les petits champs côté péruvien sont mieux entretenus que du côté bolivien.

L'espace est d'avantage utilisé, et de nombreux élevages de truites jalonnent le lac.






Comme nous l'avions déjà vu en Bolivie, les indiens vivent et travaillent beaucoup en communauté.

Les champs sont plantés et récoltés en groupe, et on croise de nombreuses fêtes dans les villages.

En bordure de route, nous nous arrêtons pour voir une fabrique artisanale de cordes.

En partant, ils insistent lourdement pour avoir un bakchiche...

Décidément...


En arrivant à Puno, nous retrouvons les bons vieux rickshaws que nous avions connus en Egypte, ainsi que des voitures à pédales.

C'est vraiment une autre ambiance.






Nous visitons le Yavari, magnifique bateau à vapeur, fabriqué en Angleterre en 1862 pour le compte de l'armée péruvienne.

Il ne fut mis en marche que 8 ans plus tard, après avoir traversé les Andes en pièces détachées à dos de mulets.





Comme le charbon fait défaut sur l'altiplano, l'armée utilisait des crottes de lama séchées comme combustible !

Las, le moteur fut remplacé par un moteur diesel en 1914...

Ce bateau a été racheté en 1982 par une association qui travaille à sa restauration.

Ils ont fait un travail énorme.







Nous bivouaquons avec une vue superbe sur le lac Titicaca.

A cet endroit il est beaucoup moins profond et en partie recouvert de Totora, un genre de roseau.

Cette plante est utilisée par les Uros pour fabriquer leurs fameuses iles flottantes.

Nous louons un bateau pour partir à la découverte de cet étrange habitat.

Tout dans l'univers des Uros est fait de totora: les îles, les maisons et les bateaux.



Nous débarquons sur une des îles où nous sommes accueillis par Juan, qui nous prouve avec une pierre et une corde que l'île ne touche pas le fond.



Nous découvrons le mode de vie surprenant de ce peuple, qui s'est réfugié sur des îles flottantes pour fuir l'oppression des Incas.


La visite fut très intéressante, même si le développement du tourisme depuis une quinzaine d'année a pas mal modifié les habitudes des habitants.







Au retour, Tugdual se débrouille tout seul en espagnol pour demander au Capitaine s'il peut prendre la barre... et il n'est pas peu fier de nous ramener au port.

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