Machachi.

Avril 2011.







En route vers Quito nous reprenons de l'altitude et retrouvons des paysages très alpins.

Nous n'aurions jamais pensé trouver ça sous l'équateur.



La route est parsemée de volcans dont beaucoup sont encore en activité.




La région est densément peuplée et nous devons demander l'hospitalité pour la nuit.

Les gens sont très accueillants.



Les cloches de Pâques sont venues jusqu'à nous pour la plus grande joie des enfants.





Chercher les oeufs dans une forêt n'est pas chose aisée.









Mais la chasse est bonne.






Nous assistons à la messe de Pâques à Machachi.

La messe est aussi colorée que l'Eglise.

C'est la hola générale quand le prêtre crie "Jesus est ressuscité".

Nous faisons un tour au marché du coin avec ses monceaux de fruits, légumes et surtout des pommes de terre.

En passant au hasard dans une échoppe, Matthieu trouve enfin des amortisseurs de rechange pour le Defender.

Cela fait plus de 10 000 kilomètres que nous roulons avec des amortisseurs arrières complètement morts.

Il faut dire que Georges, le patron de la boutique, possède un Defender 90.



Nous ne pouvons partir sans voir un combat de coqs, grande spécialité des pays d'Amérique latine.








Les aficionados arrivent avec leurs coqs de combat qu'ils entraînent depuis des mois avec amour.

Ceux-ci sont pesés afin de trouver un adversaire à leur taille.







Des pointes effilées sont placées sur les ergots des coqs pour leur permettre de porter des coups mortels.

Et c'est parti pour un furieux combat.

Les garçons, qui ont parié chacun sur un coq, crient à tue-tête.

Ils sont très déçus que la partie finisse en match nul.












Agathe, que ce genre d'activité ne passionne pas, préfère lire son bouquin.







Le soir, nous avons un bref aperçu sur le volcan Cotopaxi, qui est malheureusement couvert par les nuages en journée.



Tugdual, le cuisinier de la famille, n'hésite pas à se coucher tard pour nous préparer une excellente confiture de myrtilles.





Ni à se lever tôt pour nous faire des pancakes.




Une vraie réussite, non ?

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