Armenia.
Mai 2011.
Dans la zone cafetière, tout n'est qu'ordre et beauté.
Les villas, construites souvent au sommet des collines, rivalisent d'originalité.
Leur architecture est vraiment particulière, mais on adore.
Charlotte, qui ne prend plus de café depuis des années, se délecte en buvant un café colombien!
Nous partons à la découverte de la finca "la Recuca" sous la conduite de Luis.
Après un tour dans les plantations, nous avons le droit à un peu de folklore avec des costumes d'époque.
Les enfants sont ravis de se déguiser.
Puis chacun plante son plant de café avec un soin tout particulier.
On s'équipe ensuite pour la récolte: en fonction des saisons, il faut se protéger de la pluie ou du soleil.
On ne ramasse que les cerises bien mûres: seulement celles qui sont rouges ou jaunes.
Les enfants adorent et récolteraient volontiers tout le champ.
Il faut ensuite enlever la pulpe qui entoure les grains.
C'est plus rapide en tournant la manivelle qu'en frottant avec une pierre !
Les grains sont séchés pendant plusieurs jours sur de grands plateaux qui sont rangés à l'abri de la pluie pendant la nuit.
Le café est ensuite torréfié pendant 40 minutes: le grain qui était vert devient alors marron et prend toute son odeur.
Et enfin, il faut le moudre.
Le résultat est excellent, mais les enfants trouvent ça un peu fort.
Cette visite très interactive a vraiment été formidable.
Nous nous requinquons dans un petit restaurant, et comme nous ne comprenons rien au menu, nous prenons tous des saucisses-frites.
Nous visitons un centre de recherche sur la promotion de la guadua, sorte de bambou, dans la construction.
Elles sont très utilisées en Colombie, et permettent de faire des constructions solides et économiques.
La Colombie est un grand pays, et nous roulons tard le soir.
Après un formidable orage, nous traversons un village à moitié inondé: les gens sont relax et terminent leur dîner les pieds dans l'eau sous nos yeux étonnés!
Après quasiment 6 mois de voyage, nous passons notre première nuit dans une station service.
Nous demandons au pompiste si l'endroit n'est pas dangeureux et celui-ci nous répond: "Aucun problème".
Ce n'est que plus tard que nous découvrirons qu'il se balade avec un énorme fusil à pompe caché dans son dos.
Plus nous nous dirigeons vers le nord, plus les paysages semblent assez malsains, et nous fonçons en direction de Carthagène.