Puerto Lindo.
Mai 2011.
Nous accostons au petit village de Puerto Lindo.
Nous nous installons dans l'hôtel restaurant de Hans, plébiscité par tous les plaisanciers du port qui parquent leur annexe devant le restaurant.
La femme de Hans est en cuisne et nous prépare d'excellents petits plats.
Mais le must, ce sont les jus d'ananas frais...
Les enfants passent des heures à se balancer au dessus de l'eau.
On se demande encore comment aucun n'est passé à la baille !
Hans nous sort une pirogue avec laquelle les enfants, ravis, partent en expédition.
Nous faisons la connaissance de deux Américains super sympas qui descendent vers le sud avec de vieilles motos.
Ils nous donnent l'adresse d'un point de chute à Panama City.
Leur manière de charger leurs motos à bord du voilier manque un peu de sérieux!
Nous partons à pieds, au milieu d'un paysage luxuriant, pour déjeuner dans un restaurant tenu par un Français.
Jean Paul, installé là depuis une dizaine d'année, nous prépare d'excellentes entrecôtes-frites.
Nous retrouvons Tadeusz et Muriel qui nous proposent de nous ramener en annexe.
Nous traversons la mangrove: quel spectacle fascinant!
Nous partons en bus à Portobelo, situé à une quinzaine de kilomètres. Il nous faut une connexion internet pour savoir si notre voiture est arrivée.
Nous faisons la connaissance de Jean, un Français (encore!) qui nous emmène chez Michel, un autre Français (décidément!).
Michel habite à Portobelo depuis une quinzaine d'année.
Il s'est passioné pour le Panama dont il connaît bien l'histoire.
Il nous donne pleins d'infos.
A ses heures perdues, il fabrique des bijoux en utilisant l'ivoire naturel.
Ce matériau est issu d'une noix, qui après séchage donne un produit ressemblant à s'y méprendre à l'ivoire.
Merci Michel pour tes bons conseils.
Nous visitons le fort de Portobelo sous la pluie.
C'est de ce petit port, aujourd'hui un peu délaissé, que partaient tout l'or et l'argent du nouveau monde vers l'Espagne.
Ce grand et beau bâtiment de douane servait au stockage des marchandises.
Nous profitons d'une cabine téléphonique pour donner de nos nouvelles à Nanie et Dady.
Nous fêtons les dix ans de notre Agathe avec 10 pots de Nutella.
Bon anniversaire Mimi.
Nous rencontrons par hasard Paul, un Martiniquais, ancien militaire, qui passe sa retraite dans les environs.
Il nous invite chez lui, et nous fait découvrir un fruit bizarre: les pommes d'eau.
Nous repartons les bras chargés de mangues, avocats et noix de coco.
Après une semaine d'attente, la voiture est enfin arrivée.
Mais Matthieu qui arrive au port en bermuda et tropéziennes se voit refuser l'entrée.
Il court donc acheter un horrible pantalon, des baskets et un gilet de sécurité.
Au terme d'une journée Marathon, il parvient à sortir le véhicule du port.
Nous sommes contents de retrouver notre bon vieux Land !