De Granby à Drummondville.
Août 2011.
La piste est construite, en partie, sur une ancienne voie de chemin de fer.
Nous essuyons quelques averses mais trouvons à chaque fois où nous mettre à l'abri.
Le soir venu, nous campons au bord de la piste ou sur des chemins de traverse.
Nous parcourons entre 40 et 50 kilomètres par jour, entrecoupés de quelques pauses bien méritées.
Au Québec, l'art de vivre au bord de l'eau passe souvent par la construction d'un ponton.
Nous quittons la piste cyclable pour aller découvrir le parc de la Yamaska.
Mais au milieu du parc, un pneu éclate.
Impossible de réparer et Matthieu doit aller chercher un pneu de rechange
dans la ville la plus proche à une dizaine de kilomètres.
En l'attendant, les enfants font des châteaux de sable sur la plage.
Une fois la réparation terminée nous traversons le parc.
Matthieu repère une tache jaune sous les arbres.
Nous trouvons nos premières chanterelles.
Il est étonnant que très peu de Canadiens ramassent des champignons !
Tout le monde s'y met et la cueillette est bonne.
Mais le temps passe vite et il nous reste encore une bonne distance à parcourir avant la prochaine ville.
Afin de motiver les troupes, Matthieu promet un bon dîner.
Charlotte devait avoir faim car elle n'a jamais pédalé aussi vite !
Nous arrivons à Roxton Falls à la nuit tombante : chose promise, chose due !
Nous dormons sans le savoir sur le terrain de l'aérodrome du village.
Au matin, nous faisons la connaissance du pilote qui vole à bord d'un avion
de reconnaissance datant de la seconde guerre mondiale.
Mais la tempête "Irène" arrive dans la région et nous achetons le journal pour nous tenir informés.
Nous décidons de nous installer dans un camping pour le week-end.
De tempête point, mais il pleut des trombes.
Les gourmets de la famille, las de manger des pâtes chinoises, en profitent pour cuisiner.
Dans la soirée, la pluie ne semblant pas vouloir s'arrêter, nous battons en retraite dans une des salles du camping.
Après une bonne partie de poker, nous nous couchons à même le sol, mais passons une bonne nuit à l'abri.
Après la pluie, le beau temps !
Nous reprenons la route après avoir pris le temps de bien tout faire sécher.