Oudtshoorn.
Novembre 2011.
La région de Oudtshoorn, au climat presque méditerranéen, est parsemée de champs d'oliviers.
Nous nous arrêtons dans une boutique afin de remplir nos stocks d'huiles et autres olives.
Comme nous sommes de bons clients, la patronne nous propose de visiter l'usine artisanale.
Ils produisent une huile d'olive d'antologie vendue au prix de la Puget. Un régal !
Mais la petite ville d'Oudtshoorn doit sa réputation à ses élevages d'autruches qui ont fait la fortune de cette bourgade au début du XXème siècle.
Les plumes n'étant guère plus à la mode qu'au Lido,
le tourisme et le commerce de la viande assurent aujourd'hui la rentabilité de cette activité.
Nous visitons donc une ferme d'autruches, l'occasion d'approcher de près ces gros volatiles plus bêtes que méchants.
Les enfants s'adonnent ensuite à la course d'autruche dans de grands éclats de rire !
Ces bébés autruches gros comme des poulets ont à peine une semaine.
Les belles plumes blanches des mâles sont vendues au prix fort, les autres plumes servant à faire des plumeaux !
Les vallées environnantes, plantées d'arbres fruitiers, sont de toute beauté.
La petite ville de Swellendam, entourée de montagne pellées, présente une architecture dite "Cap Dutch" très jolie.
Nous voyons nos premiers champs de blé, après des milliers de kilomètres consacrés à l'élevage.
Alors que nous sommes arrêtés pour regarder cette mois-bat à l'oeuvre, Johannes descend et vient à notre rencontre.
Il nous invite à boire un café chez lui où nous sommes reçus très gentiment par sa mère, Jeanette.
Une belle occasion pour nous de mieux comprendre la situation de ces fermiers blancs, victimes des réformes populistes du gouvernement sud-africain.
Pourtant ils ne roulent pas sur l'or et travaillent dur pour des rendements moitié inférieurs à ceux de la France.
Merci à vous pour votre accueil chaleureux et bon courage pour le futur.
En sortant de la ferme, nous tombons sur ces magnifiques grues bleues, oiseau symbole de l'Afrique du Sud.
Au Cap des Aiguilles, nous sommes accueillis par ces jolies maisons de pêcheurs au style très camarguais.
Nous commençons par visiter le célèbre phare.
Les échelles qui montent au sommet sont plutôt escarpées.
En haut, il y a un vent terrible mais la vue est superbe. Charlotte et Béatrix préfèrent rester en bas !
Plusieurs milliers de bateaux se sont échoués sur cette côte tourmentée.
Nous voilà au Cap des Aiguilles, pointe la plus septentrionale d'Afrique,
marquant la limite entre l'océan Indien et l'océan Atlantique.