Lüderitz.
Novembre 2011.
La Namibie est un pays quatre fois grand comme la France et nous parcourons des distances incroyables.
Ce panneau, perdu au milieu de nul part, est une gare de chemin de fer.
Mais cet oryx semble être le seul à attendre encore le train.
En Namibie, il faut toujours être aux aguets car il y a des animaux sauvages partout.
En arrivant près de Lüderitz, les dunes et les vents de sable font leur apparition.
La côte namibienne est riche en diamants et de nombreuses villes fantômes témoignent de la présence de filons épuisés.
Lüderitz est réputé pour son petit port de pêche, mais à part des huîtres, nous ne trouvons rien à acheter sur place.
Nous nous consolons en dégustant un bon fish & chips sur le port.
Quelques maisons et noms de rue nous rapelle que Lüderitz fut la première implantation allemande en Namibie à la fin du XIXème siècle.
Mais la ville nous a paru quelque peu endormie.
Nous faisons le plein.
Non, Matthieu n'est pas en train de se faire décapiter par le boucher.
Il est seulement en train de déterminer avec précision l'épaisseur de la côte de boeuf du dîner de ce soir.
Nous tombons sur des "concombres" du désert,
drôle de fruit qui résistent durant toute la saison sèche, fournissant l'eau indispensable à la plupart des animaux.
Nous voyons notre premier hyppotrague noir.
Ces nids énormes sont le fait des "social weavers" (en français ces petits oiseaux s'appellent républicains, peut-être en réference à nos HLM ?).
Ils deviennent parfois tellement lourds que les arbres s'effondrent !
Les pistes sont interminables, et nous croisons très peu de véhicule.
Avec tous ces barbelés, il n'est pas toujours facile de s'éloigner de la piste mais les lieux de bivouacs sont toujours dans des décors somptueux.
Béatrix a perdu sa troisième dent.
Elle est toute contente car la petite souris lui a apporté 2 euros et 10 $ namibien.
Les enfants jouent au Time's up avec Boulette pendant que Matthieu et Max font un peu de mécanique.
Les fameuses côtes de boeuf !
Boule joue à Mary Poppins avec Octavie et Béatrix !
Une grosse chenille nous rend visite, mais cette fois Max n'a pas peur !
Par contre le matin une araignée sauteuse fait son apparition.
Boule se réfugie dans sa tente, mais les enfant veulent voir ce qui se passe.
Matthieu réussit à la tuer.
C'est vrai qu'elle n'est pas énorme, mais une araignée qui saute, c'est toujours impressionnant !