Tsumkwe.

Décembre 2011.


Nous prenons la route plein est où la saison des pluies a déjà commencé: quel contraste ! On se croirait presque en Normandie !


Nous arrivons au pays des San, ces petits hommes du Kalahari immortalisés par le film "Les dieux sont tombés sur la tête".

La brousse est superbe avec ces énormes baobabs.









Nous découvrons un village San.


La visite commence comme toujours par les salutations au chef.

Il s'escrime à couper un bâton avec un mauvais couteau et Matthieu lui offre un opinel: il est tout content.








Ce qui amuse le plus les garçons, c'est de voir comment les San arrivent à allumer un feu avec deux bouts de bois.

Quelques minutes après notre demande, les voilà à l'oeuvre.

En moins d'une minute une étincelle jaillit, et cet homme en profite pour allumer une cigarette roulée dans du papier journal.

Incroyable !









Nous partons ensuite avec quelques villageois pour une balade dans la brousse.



Les femmes nous montrent les différentes plantes comestibles dont ils se nourrissent.










Nous marchons une bonne heure et nous sommes contents de ne pas être seuls car les bêtes sauvages foisonnent.



Ici de belles traces d'éléphants ainsi que l'empreinte d'une hyène.





Nous goûtons au fruit du baobab: on dirait des bonbons.




Cette drôle de plante a un vrai goût de salade.




Les San n'ont malheureusement plus le droit de chasser, mais les enfants sont ravis de tester ces fameux petits arcs.








Ensuite leçon de lancer de javelot: pas aussi facile que ça en a l'air !

Pendant ce temps, les femmes ont déterré une énorme racine qu'elles épluchent avec un morceau de bois.

Ca a la consistance d'une pastèque et le goût du radis !






Au moment de partir, le chef nous demande une consultation médicale.

Décidément les clichés sont tenaces.

Matthieu prend un air sérieux et lui prescrit un collyre.

Nous bivouaquons sous un énorme baobab.





Pour rejoindre le Botswana par la bande de Caprivi, nous devons traverser le parc de Khaudum.

En raison de son isolement, il est écrit dans le guide que le parc se visite exclusivement en convoi de plusieurs véhicules: nous verrons bien à l'entrée.

Mais l'endroit est désert et nous hésitons à faire demi-tour.

Le parc fait 200 kilomètres de long, il est truffé de lions, les pistes sont réputées mauvaises et personne n'est au courant de notre tentative.

D'un autre côté, nous ne voulons pas faire 500 kilomètres de détour, et Matthieu s'équipe d'une lance trouvée dans une des baraques.







La piste suit d'abord le lit d'une rivière.

Heureusement il fait beau et la rivière est à sec.

Les paysages sont superbes.



Tugdual monte sur le toit pour repérer les animaux.

Il met au point un ingénieux système pour communiquer avec son frère.



Les obstacles sur la piste ne manquent pas, mais le Land passe partout.






Le sable est souvent très profond et le moteur chauffe un peu.

Nous sommes obligés de nous arrêter dans un endroit assez sinistre pour dégonfler les pneus et nous restons sur le qui-vive.

Matthieu monte la garde avec sa lance pendant que Tugdual dégonfle les pneus.








Enfin la route !

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