Vers le Kilimandjaro.

Janvier 2012.







Nous sommes en pleine saison des ananas.

Un vrai régal, sauf pour notre Agathe qui commence à rêver d'un bon pot de Nutella !








Il n'est pas toujours facile de prendre son essence tranquillement, mais cette saine concurrence fait baisser les prix.

En remontant vers le nord, nous croisons d'immenses champs de sisal, et nous décidons de nous arrêter dans une plantation pour visiter.



Le sisal est un genre de plante grasse dont les feuilles sont récoltées toute l'année et transportées vers l'usine.




Les enfants sont intéressés par cette grosse machine qui va enlever la pulpe et extraire les fibres de ces grandes feuilles.



C'est un peu le bazar, mais ils passent tout de même 6 charrettes par jour.











Les fibres sont ensuite séchées au soleil.







Puis, elles sont peignées sur de gros tambours afin d'achever de les débarrasser de leurs impuretés.







Matthieu ne rate pas une occasion de faire le clown !







Et enfin, les balles sont pressées avec cette vieille presse qui date encore de l'époque coloniale !



Tugdual est à la manoeuvre et s'en sort avec brio !











Ces belles balles dorées sont ensuite expédiées aux quatre coins du monde.



Quelques cordes sont fabriquées sur place seulement pour les besoins de l'entreprise.




Les enfants s'amusent à fabriquer une ficelle, suivi d'un test de résistance.







Un grand merci à Michael, notre guide improvisé pour cette belle visite.

La brume se lève et nous profitons d'une magnifique vue sur le Kilimanjaro enneigé.

Les enfants étant encore un peu jeunes pour l'ascension, nous passons notre chemin.





Quel est ce drôle d'arbre ?

C'est un arbre à caoutchouc, comme dans Tintin !

En malaxant cette sève épaisse, on récupère une espèce de pâte élastique et collante.

Nous sommes tous ravis de cette nouvelle découverte.

Nous nous dirigeons vers le Ngorongoro et nous traversons les grandes plaines massaï.







Nous sommes intrigués par ces espèces de fantômes qui traversent la route.






Il s'agit en fait de moranes, ce statut très particulier est dévolu aux jeunes garçons dans la culture massaï.

Mais ils ont le sens du commerce et à l'issu de la séance photo il faut mettre la main à la poche.

De magnifiques girafes galopent sur le bord de la route: quel beau spectacle !

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