Khartoum.

Mars 2012.



Nous quittons les plateaux éthiopiens et entrons au Soudan.

Un autre monde s'ouvre à nous !



Nous traversons une vaste zone semi-désertique quasiment inhabitée: quel contraste avec l'Ethiopie que nous venons de quitter !

Enfin nous pouvons bivouaquer en toute tranquillité !

Matthieu en profite pour tondre les garçons.

Mais Béatrix veut s'y mettre aussi et Tugdual lui sert de cobaye.








Nous arrivons à Khartoum, capitale du Soudan, située à la confluence des deux Nil.

Le Bleu venant du lac Tana, et le Blanc du lac Victoria.







Nous sommes seulement début mars mais il fait déjà une chaleur terrible !







Nous croisons dans la rue nos amis polonais: ils ont trop chaud et préfèrent foncer vers l'Egypte.






Mais visiter le Soudan n'est pas commun, et nous décidons de prendre le temps de découvrir Khartoum.

Nous commençons par les danses soufies d'Omdurman.






Nous craignions d'arriver un peu comme un cheveu sur la soupe, mais nous sommes très gentiment accueillis.

Ils sont épatés de voir une famille française avec tant d'enfants !

Quelques portraits des membres de cette confrérie quelque peu hétéroclite.





Les soufis, ce sont un peu les "charismatiques" de l'Islam.

Ils prient en dansant, tournant et se balançant d'avant en arrière pendant des heures en répétant la chahada, la profession de foi musulmane.

L'objectif étant d'atteindre une espèce de transe spirituelle.



Certains font une petite pose pour prendre les enfants en photo !







Il y a aussi quelques phénomènes qui assurent le spectacle !





Le tout manque un peu de discipline, mais l'ensemble est assez impressionnant.







Nous quittons les lieux au coucher du soleil, mais les danses finiront tard dans la nuit.






A Khartoum, nous nous installons en plein centre-ville, au Blue Nile Sailing Club, ancien club anglais tombé quelque peu en désuétude.

Les filles s'entraînent à la corde à sauter tandis que les garçons s'amusent avec ce vieux bateau, vestige de la conquête du Soudan par les Britanniques à la fin du XIXème.






Khartoum est un drôle de mélange entre tradition et modernité.

Les immeubles de verre poussent comme des champignons, mais les "dames chay" continuent de servir le thé dans la rue.

Avec ces falafels et ces étals de fruits et légumes bien achalandés, nous sentons que l'Egypte n'est plus très loin.



Les restaurants de la capitale sont excellents et on y fait bonne chair sans se ruiner.











En quittant Khartoum, nous sommes arrêtés par un barrage de police.

"Vous n'avez pas le droit de prendre cette route sans laisser-passer"

Il nous faudra une journée complète avec l'aide de Magzoub pour obtenir ces fameux documents: galère !



Nous nous remettons de nos émotions autour d'un bon plat de côtelettes, et nous sommes abordés par Darrin et Isabelle.

Ils voyagent depuis 2 ans en Afrique avec leur Defender, et on déjà passé plusieurs semaines au Soudan.

"Cette histoire de laisser-passer est une bêtise. Il suffit de leur donner une photocopie de votre passeport !!!"

Dommage que nous ne nous soyons pas rencontrés un jour plutôt, cela nous aurait évité de connaître les méandres de l'administration soudanaise!!!









Finalement nous quittons Khartoum avec une pile de photocopies.

Et en effet les fameux laisser-passer ne nous seront jamais demandés !

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