Louxor.

Avril 2012.


Après dix jours d'attente à Assouan, la barge transportant les véhicules arrive enfin.

Heureusement que le lac est calme car l'arrimage est assez approximatif.


Certains véhicules ont du mal à démarrer.

Mais Demokrator, la mascotte gallinacée de nos amis polonais, a survécu à tout ce temps passé dans l'une des voitures !



Une fois les véhicules déchargés, nous passons la journée à finir les procédures et récupérer les fameuses plaques provisoires.




Depuis quelques semaines, l'Egypte fait face à une grande pénurie de gasoil.

Dans la région d'Assouan, il y a plus d'une journée de queue aux stations essence.

Nos amis polonais, qui ne manquent pas de toupet, réussissent à nous faire passer devant avec le piston de l'armée.

Pas très club mais efficace !







Nous passons la nuit dans un campsite pour overlanders, où nous rencontrons des Suédois et des Hollandais qui attendent le bateau pour rejoindre Wadi Halfa.


Matthieu donne quelques conseils de mécanique à Lars, Jonathan et Mathias pendant qu'Andrea montre aux filles les belles installations de leur véhicule.

Bonne route vers le sud.



Avant de quitter Assouan, Matthieu décide de passer chez le barbier.

Plutôt original de se faire raser par un barbu !









Scènes champêtres de la vallée du Nil.







Nous arrivons à Louxor, complètement désertée par les touristes depuis le début de la révolution.






Matthieu a oublié que le 1er avril il convient de protéger ses arrières.

Il sort dans la rue avec moult poissons dans le dos : les enfants sont morts de rire !

Nous retrouvons Mitt et Jo à Louxor.

Tugdual en profite pour leur coller quelques poissons dans le dos.

Mitt trouve ça tellement drôle qu'il fixe ses trophées sur la vitre arrière de sa voiture.









Dans ce contexte de pénurie, il convient de garder ses réservoirs pleins.

Matthieu parcourt la ville en pleine nuit avec ses bidons pour s'approvisionner sur le marché noir.

Il finit par trouver un pompiste qui les lui remplit en douce.








Nous partons à la découverte du magnifique temple de Karnak.








Nous avons la chance de tomber sur un excellent guide.







Il est peut-être parent avec Ramsès car ils ont tous les deux le pied ... grec !


Il nous explique comment les Egyptiens faisaient pour transporter et ériger ces gigantesques blocs de pierre en utilisant seulement du remblai et des cordes.









Nous déambulons un bon moment dans l'extraordinaire salle hypostyle composée de 134 colonnes, hautes de 23 mètres.

L'ensemble est vraiment impressionnant.








Nous faisons les dernières courses avant de prendre la route des oasis.

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