Désert blanc.
Avril 2012.
Nos amis polonais ne sont que deux par voiture, mais ils semblent plus chargés que nous.
Il faut dire qu'ils transportent un nombre incalculable de souvenirs glanés le long de la route.
Nous approchons de Farafra, dernière oasis avant le désert blanc.
Soudain, nous voyons Bart sortir par la fenêtre (il était tout de même au volant) et monter sur le toit pour nous prendre en photo.
Ils sont fous ces Polonais !
Nous faisons une petite halte à Farafra.
Jacek en profite pour jouer un petit air de guitare à quelques bédouins médusés !
Antonio part à bord d'un véhicule de police avec tous les bidons de gasoil à remplir.
Il revient une demi-heure après en mobylette mais sans les bidons !
Tout finira par s'arranger et nous arrivons en fin de journée dans le fameux désert blanc.
Dans les zones où le sable est mou, certains véhicules ont du mal à passer.
Nous arrivons au coucher du soleil à une petite source perdue au milieu de cet immense désert.
L'eau est fraîche, mais les garçons sont trop contents de pouvoir se baigner.
Le soir, au bivouac, Mateusz sort un grand écran et un projecteur vidéo pour nous montrer quelques films.
Tout d'abord une séance de cartoon pour les enfants.
Suivie de quelques images de leur incroyable aventure africaine.
Des matchs de foot dans les endroits les plus insolites ...
L'un des leurs mordu par un chacal enragé dans un parc reculé de Namibie...
Et le plus incroyable, un naufrage sur le lac Nasser en effectuant la traversée Wadi Halfa-Assouan.
Le capitaine et ses deux acolytes s'étant tout simplement endormis !
Ils sont restés une douzaine d'heure à bord avant que les secours n'arrivent !
Notre bivouac dans le désert blanc est tout simplement magique.
Nous profitons de la fraîcheur du matin pour disputer un petit match de foot:
France-Pologne.
On s'est bien battu, mais cela ne nous a pas empêché de nous prendre une sacrée raclée !
Hommage aux vainqueurs.
Nous roulons à la découverte des coins les plus reculés de ce fabuleux désert.
Ces gigantesques formations calcaires ont été taillées par les vents de sable.
Nous décidons de rejoindre la prochaine oasis par le désert.
Nous traversons des paysages splendides.
Mais la piste que nous suivions se perd dans le sable et nous finissons par nous égarer.
Nous tournons une bonne heure à la recherche d'un point de sortie mais en vain.
C'est finalement à l'aide des vieilles cartes d'état-major russes de Bart que nous finissons par trouver la sortie.
Ouf !
Avant de nous quitter, ils nous font signer un ballon.
Les enfants trouvent l'idée géniale et leur demandent de signer le nôtre qui deviendra un collector !
Octavie leur a fait un beau dessin pour l'occasion. Ils tombent littéralement sous le charme !
Un grand merci à tous les six pour ces moments exceptionnels passés ensemble. On n'est pas prêt de vous oublier !