La Carretera Austral.

Décembre 2010.


En remontant vers Coyhaique, les paysages changent encore et on se croirait dans les Alpes.









Jérôme, un jeune hollandais en vadrouille depuis deux ans, fait le trajet avec nous sur 200 kilomètres.





Nous bivouaquons au milieu d'un champs de fleurs.

Les filles sont ravies et refont la déco du Land.









Nous sommes le 24 décembre, Agathe et Octavie fabriquent une jolie petite crèche en argile.

Les garçons, qui se sont équipés de frais, repartent à la pêche.

Tout le monde revient avec une truite, mais celle de Tugdual est énorme. Bravo.





Plus on avance, plus l'environnement est humide.

Il pleut sans discontinuer, et d'énormes torrents dévalent les montagnes.

Puerto Cisne est un petit port en bordure des chenaux de Patagonie.





L'économie de la ville tourne autour de l'élevage du saumon dont le Chili est le premier producteur mondial.





Une drôle de machine trie les alevins.





Comme la pluie ne s'arrête pas, nous louons une cabana pour passer la nuit de Noël au sec.








A 22h00 messe de Noël.

Nous chantons " Douce nuit" et "Les anges dans nos campagnes" en espagnol, accompagnés d'une guitare entraînante.

Nous savourons la chaleur d'un bon poêle, bercés par le son des gouttes d'eau qui tombent toute la nuit sur le toit.








Le lendemain il pleut toujours, et nous quittons la ville au grand étonnement de notre logeuse qui nous aurait bien gardé une semaine.

Nous traversons une véritable forêt vierge où des rubarbes géantes côtoient des bosquets de bambous impénétrables.

En longeant les chenaux de Patagonie, on imagine bien la dure vie des pêcheurs chiliens. Il fait froid et humide alors que nous sommes au début de l'été.





Tout à coup Tugdual s'ecrie: "des ailerons!"

Et nous assistons à un ballet d'une demi douzaine de dauphins qui s'ébattent à quelques mètres du bord.

Les ornières des pistes chiliennes font souffrir la voiture.

Matthieu doit demonter le tableau de bord car la plaque de fond du tachymètre s'est devisée. Une matinée de boulot pour deux vis récalcitrantes.





Sur le bord de la route, nous croisons des cochons à moitié sauvages.

Les enfants s'amusent à leur jetter des quignons de pain et des tomates.

Mais ils ont l'air a moité aveugles et ne repèrent la nourriture qu'a l'odorat.

Quelle partie de rigolade...





Avec cette petite pluie permanente, notre bon vieux tarp est très utile.

Et les enfants trouvent luxieux de vivre dans un trois pièces en enfilade avec mezzanine!








C'est au bord d'un joli rio que nous fêtons les 32 ans de Charlotte.

Pour l'occasion les enfants lui cueillent une brassée de marguerites.

Bon anniversaire Maman.

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