Aconcagua.

Janvier 2011.




Matthieu part tôt à Mendoza pour commander quelques pièces pour le Land.

Un policier l'arrête pour un contrôle, et malheureusement il ne peut pas présenter le certificat d'assurance resté avec Charlotte.

Comme Matthieu refuse de payer un bakchich, la voiture est saisie par la police et se retrouve en fourrière.





Après avoir récupéré le certificat, il lui faut la journée complète et une décision de justice pour récupérer le véhicule.

On comprend maintenant pourquoi tous les Argentins préfèrent payer 50 pesos...

Alors que nous quittons Mendoza, une voiture nous fait signe.

" Mon mari a un garage spécialisé dans les Land Rover. Si vous avez besoin, n'hésitez pas à passer".

Comme nous avons un petit problème avec un moyeu arrière, nous décidons de la suivre jusqu'au garage.

Mario nous remet tout cela d'aplomb en quelques heures, et nous offre même une bouteille de Terrazas en partant...

Merci Mario pour ton aide.








Nous prenons alors la direction de l'Aconcagua.

En chemin, c'est à notre tour de dépanner un plus malheureux que nous!






Le paysage est très désertique, mais les couleurs sont magnifiques.

La route suit le tracé de l'ancien chemin de fer transandin, qui reliait Mendoza à Santiago.



La vallée est très étroite, et le seul endroit plat que nous trouvons pour passer la nuit est la voie de chemin de fer.










Tugdual, qui trouve le transandin mythique, veut ramener une relique, et déboulonne un écrou des rails...





Dans le haut de la vallée, la voie est presque entièrement couverte d'une structure en bois et tôle pour éviter que la neige ne bloque les voies.

C'est vraiment impressionnant et nous tombons sous le charme de ces vestiges d'un passé récent.

Le long de la route se trouve le petit cimetière des victimes de l'Aconcagua.

Il faut dire que sur les trois mille personnes qui grimpent chaque année, une quinzaine y laissent leur vie...







Nous sommes beaucoup moins téméraires, et nous nous contentons du point de vue sur le sommet des Amériques.

Quand on voit comment sont fixées les balises, on comprend qu'il y ait tant de morts chaque année...

On atteint le col par une petite route en lacets assez vertigineuse.

Nous sommes là, à la frontière avec le Chili, à 4000 mètres d'altitude, et une immense statue du Christ Rédempteur scelle l'amitié entre les deux pays.



Mais nous passerons la frontière chilienne beaucoup plus au nord, et nous redescendons dans la vallée.

Petite pause déjeuner dans une ancienne gare désaffectée.

Ambiance très far-ouest.







Enguerrand nous le confirme, il n'y a plus de train qui passe.



Pfuit...

Notre première crevaison après 12 000 km de voyage.


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