De San Juan à Chilechico.

Janvier 2011.






Nous arrivons à San Juan en pleine saison des melons.

Ca tombe bien, car il fait vraiment très chaud et nous ne mangeons que des fruits.




La ruta 40 passe par le site de la "Difunta Correa".

Pendant la guerre de 1840, Correa partit à la recherche de son amoureux, emportant son enfant dans sa quête.

Elle a été retrouvée morte de soif, l'enfant tétant toujours sa défunte maman.

La croyance populaire prête à cette "sainte" des pouvoirs miraculeux, et chacun vient déposer ce sur quoi il souhaite attirer les faveurs de la Difunta.

Tout ce bric à brac nous laisse un peu perplexe, et nous ne nous attardons pas.

Après les oasis de Mendoza et de San Juan, nous traversons de vastes plaines où poussent acacias et cactus.






Tugdual trouve des mues de cigales.


Les cactus candélabres sont en fleurs, et nous faisons quelques photos de famille.







Un arrêt de deux jours à Villa San Agustin nous permet de faire faire la lessive.






On en profite aussi pour réparer une fuite de gasoil sur le réservoir additionnel.





En arrivant au parc d'Ischigualasto, décrit dans le guide comme l'un des plus chaud et sec du pays, celui-ci est fermé pour cause...

...d'inondations !

Comme la pluie semble terminée, nous passons la nuit dans le lit d'un petit rio déjà asséché.


Pendant que les filles se déguisent et prennent des photos, Tugdual tente de récupérer de l'eau par condensation (encore une technique Scoutorama).

Mais le trou ne devait pas être assez gros car au matin on récupère à peine de quoi faire un cafesinio brésilien...





En dépit des inondations, le parc Talampaya situé dans les environs est en partie ouvert.


Nous devons laisser notre voiture sur le parking et partons en minibus à la découverte d'un magnifique canyon, dont la profondeur dépasse 150 mètres à certains endroits.



C'est très beau, mais ce genre de tourisme n'est vraiment pas pour nous...

Un peu plus au nord, la piste serpente dans des paysages magnifiques, mais cette fois nous sommes seuls.


Matthieu n'hésite pas à braver tous les dangers pour ramener à sa belle une fleur de cactus.









La région de Chilecito vibre encore du passage du Dakkar.

Les Argentins sont fous de voitures et le Dakkar semble avoir encore quelques beaux jours devant lui en Amérique du Sud.

Cette petite ville s'est développée au début du XXème siècle en raison de la présence d'une mine d'or dans les montagnes environnantes.

Un transporteur à câble de 35 km de long permettait de descendre le minerai depuis la mine située à 4600 m d'altitude, jusque dans la vallée 3600 mètres plus bas.

Ces investissements colossaux nous rappellent que l'Argentine a connu des jours meilleurs.

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