Salta.

Février 2011.







Nous passons un col à 3400 mètres, dans un étrange décor de fleurs et de cactus.






De l'autre côté, nous retrouvons une vallée verdoyante, comme à Tafi.

La descente est vertigineuse, et nous roulons au ralenti, Matthieu s'étant rendu compte que l'une des fixations du pont arrière au chassis est en train de lâcher...

Là aussi la route a été fortement endommagée par la pluie, et de nombreuses équipes sont à pied d'oeuvre.

Mais nous passons quand même.




Au grand dam de Charlotte, nous devons traverser un petit pont de fer, qui porte un nom évocateur qui rapellera de mauvais souvenirs aux varois.








En arrivant à Salta, nous faisons laver le chassis de la voiture, afin d'y voir plus clair.





Non, Matthieu n'est pas en train de se battre avec le propriétaire de la station de lavage.

Il est seulement en train de lui expliquer à grand renfort de gestes qu'il cherche un garage pour ressouder le chassis!




Voilà un atelier de mécanique qui devrait nous porter chance!

Normando est très sympathique et laisse Matthieu utiliser ses machines.

Il y passe deux jours entiers, prépare une nouvelle bride et la soude lui même.

Il faut dire que Normando à 75 ans, et qu'il n'a plus l'âge de souder sous un véhicule.



Une fois la réparation terminée, nous partons à la découverte de "Salta la linda".




L'occasion pour les enfants de déguster leur première barbe à papa.

Et eux de s'exclamer: "On dirait qu'on mange des cheveux"!



En bon touristes, nous nous laissons prendre pour une cession photo.

Il faut dire que les décors sont sympas, on se croirait dans Tintin et le Temple du Soleil.








Nous visitons la magnifique église baroque du couvent San Francisco.

En entrant dans l'église, nous laissons derrière la porte les fruits achetés sur un marché tout proche.


L'église est vraiment magnifique avec ses plafonds peints, son impressionnant autel et son cloître adjacent.

Mais en sortant, nos raisins ont disparu!


Après trois nuits passées dans le camping de Salta, nous bivouaquons près d'un cimetière.

Au moins, ces argentins là ne font pas de bruit et ne mettent pas de musique jusqu'à 3 heures du matin!

Nous passons une excellente nuit...






D'après vous, qui est le bon, la brute et le truand?






Il semblerait que ce soit plutôt une bande de rigolos!



En nous arrêtant à proximité d'un champ de tabac pour prendre des photos, une dame nous interpelle: "Vous voulez visiter?"

Quelle bonne idée!

Après avoir été ramassées à la main, les feuilles de tabac sont séchées dans des étuves qui montent jusqu'à 100°C. Celle que nous avons visitée était chauffée au bois.

Une fois soigneusement trié et emballé, le tabac est expedié vers la Chine, gros acheteur du moment.

La visite est très intéressante, mais l'odeur régnant dans les étuves n'a donné à personne l'envie de fumer.






En partant, la gentille propriétaire nous offre une bouteille de Fanta, format familial, pour la plus grande joie des deux gourmands de la famille.

Les argentins sont vraiment charmants.


Entre Salta et Jujuy, nous traversons une impressionnante forêt vierge.

Mais les lianes ne sont pas suffisamment solides et Matthieu manque de se casser le cou pour la photo.


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