Altiplano 1.

Février 2011.







Ca y est plus d'asphalte mais une piste qui nous mène à la frontière bolivienne.

La Bolivie, deux fois grande comme la France, ne possède que 1500 kilomètres de routes asphaltées.

En arrivant au poste frontière, on change de monde.

Une pancarte placée sur la porte nous informe que le poste frontière a déménagé.

La barrière est toujours là et nous l'ouvrons nous-même.







Bienvenue en Bolivie!







Une fois la frontière passée, nous contournons la magnifique Laguna Blanca.






Nous allons jusqu'au pied du Licancabour pour voir de plus près la fameuse Laguna Verde, égérie des photographes de la Nasa.







L'endroit est superbe et nous y passons la nuit afin de découvrir les jeux de couleurs que la lagune offre au lever du soleil.

La nuit est glaciale mais au matin, le spectacle est magique.







La piste traverse des paysages complètement hallucinants.

Le salar de Chalviri est en eau, saison des pluies oblige.






Un petit bassin d'eau chaude jouxte le salar.

Cette eau brûlante nous fait un bien fou après la fraîcheur de la nuit.

Au début nous étions seuls, puis arrive une dixaine de 4x4 remplis de touristes.

Et finalement c'est le dernier endroit où l'on cause!

Nous sympathisons avec une canadienne, qui nous invite à passer la voir à Québec l'été prochain, et des étudiants français, qui finissent leurs études à Buenos Aires.






Un troupeau de vigogne s'enfuit à notre approche.

Comment ces animaux font-ils pour vivre par ce froid?






Matthieu tente d'attraper Tugdual.

Mais l'altitude aidant, c'est la première fois que le fils parvient à semer le père!

Matthieu promet de prendre sa revanche dans la vallée.






Le champ de geysers "Sol de Manana" se trouve à 4850 mètres d'altitude.

De ces mares de boue bouillonante, de ses fumerolles sort une odeur nauséabonde de soufre.






Nous disputons une partie de football sur le terrain le plus haut du monde: 5000 mètres d'altitude.

Mais au bout de 5 minutes, les joueurs essoufflés rendent leur tablier.






Au loin, nous apercevons de grands panaches de vapeur.

Chouette des geysers en dehors des circuits touristiques.







Il s'agit en fait d'une usine de traitement du borax extrait des salars!


Sur la route, un toyota en panne nous fait signe.

Le chauffeur bolivien manque de tomber à la renverse quand Matthieu sort sa disqueuse branchée sur onduleur pour rectifier la fusée de roue.







Nous passons la nuit la plus élevée de notre périple à 4550 mètres d'altitude.

Mais il fait un froid de canard et au matin nous avons la plus grosse frayeur de notre vie.

Béatrix sort de son duvet en grelottant et nous fait un début d'hypothermie.

Une bonne heure avec force de frictionnements et bouillottes sera nécessaire pour la réchauffer.

Nous décidons donc de rejoindre la vallée plus tôt que prévu.

Nous admirons tout de même la magnifique Laguna Colorada et ses milliers de flamants roses.

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