Potosi.

Mars 2011.



Situé à 4000 m d'altitude, Potosi est la ville la plus haute du monde.

Il ne fait pas très chaud et nous sortons les manteaux.



La ville fut fondée en 1545, lorsqu'un important filon d'argent fut découvert dans la montagne dominant la ville.

Le filon fut tel, que la cité devint la plus grande et la plus riche des Amériques.

Avec ses restes d'architecture coloniale, le centre-ville est une pure merveille.


Nous cherchons désespérément une connexion internet mais c'est sans succès.

Tant pis c'est l'occasion de se faire un petit resto et pour Matthieu de goûter à la bière "la plus haute du monde"!




Nous visitons la casa nacional de moneda: on y frappait plus de 3000 pièces d'argent par jour au XVIIIème siècle.




D'immenses engrenages en bois, mus par des mules, servaient à laminer les lingots.






Mais Tugdual est surtout intéressé par la machine à vapeur qui remplaça les mules à la fin du XIXème siècle.

Les enfants augmentent leur collection de marionnettes de doigts: une baleine, un lion de mer, un lama, un condor ...





Nous installons notre bivouac à l'Ojo del Inca à quelques kilomètres de Potosi.

Il s'agit d'un lac parfaitement circulaire situé dans le cratère d'un ancien volcan: l'endroit est magique.






Nous sommes à 3500 mètres d'altitude et une source d'eau chaude, située au fond du cratère, alimente le lac, maintenant l'eau à 36°C.

On se baigne pendant des heures.







Les boliviens profitent de l'eau chaude pour venir laver leur linge!







Au petit matin le spectacle est surréaliste.





Les trois hommes partent voir des mines d'argent.

On commence par un arrêt à la boutique du coin, afin d'acheter quelques cadeaux pour les mineurs.

Les batons de dynamite, qui s'achètent aussi facilement que des tablettes de chocolat, sont des cadeaux forts appréciés.



Avant de rentrer dans la mine, Tugdual nous fait une petite démonstration!






Et c'est parti pour une visite mémorable dans les entrailles de la terre, en suivant le filon d'argent.




Nous avançons souvent en rampant, dans des galeries aux étais effondrés.

Depuis la faillite de la compagnie nacionale des mines, celles-ci sont exploitées par des coopératives de mineurs et les investissements font défaut.


Les conditions de travail sont terribles, et les mineurs mâchent de la feuille de coca à longeur de journée afin de se donner du courage.

Expérience difficile mais ô combien intéressante.



Avant de quitter Potosi, séance de coiffeur pour les enfants qui en avaient bien besoin!

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