La plaine équatorienne.
Avril 2011.
Nous entrons en Equateur.
Bienvenue au pays de l'or vert!
Le pays est le premier producteur au monde de bananes.
Le passage de la douane est assez épique.
Nous perdons la journée complète à faire les formalités de douane et à chercher
une hypothétique assurance pour la voiture.
Et finalement nous traverserons le pays sans assurance!
Le prix de l'essence étant très intéressant en Equateur (1 USD ... au gallon), nous arrivons avec des réservoirs vides.
Mais malheureusement, toutes les stations à proximité de la frontière sont en rupture de stock !
Nous finissons par écumer toutes les échoppes du marché noir qui vendent un diesel frelaté pour trois fois le prix.
Nous passons notre première nuit à quelques kilomètres de la frontière,
et nous recevons la visite d'une équipe de policiers armés jusqu'aux dents.
Un voisin affolé nous ayant pris pour des voleurs de bétail.
Ca commence bien!
La campagne équatorienne tranche complètement avec les paysages du Pérou.
Nous voyons toutes sortes de plantes et d'arbres inconnus.
Ici des tecks, là des cacaoyers.
Une femme, qui fait sécher des fèves de cacao sur le bord de la route, nous explique que celles-ci sont séchées puis torréfiées avant d'être broyées.
Du coup, Tugdual veut essayer et récolte une cabosse en bordure de chemin.
Il y a partout des champs de bananes.
Nous voulons en acheter un kilo mais elles ne sont vendues qu'au regime.
Pour 1USD le régime, on comprend qu'ils ne détaillent pas...
Nous croisons nos premiers champs d'ananas.
Ainsi que d'immenses plantations de canne à sucre.
Quel festival!
Ce n'est pas tout de voir, il faut aussi goûter.
Nous mangeons tranquillement notre ananas, lorsque Tugdual s'écrie "Regardez !!!!".
Et nous apercevons notre premier iguane qui prend le soleil à quelques mètres de nous.
En longeant la route sur une centaine de mètres nous en voyons une quinzaine: les enfants sont ravis.
Les paysages sont magnifiques et tellement différents.
Nous tombons sous le charme de ces maisons sur pilotis à l'architecture très coloniale.
