Nicaragua - Honduras - El Salvador.

Mai 2011.







Nous entrons au Nicaragua.






Désireux de rallier rapidement les USA, nous décidons de traverser ce pays en coup de vent.

Après avoir roulé une bonne partie de la nuit, nous nous installons dans une petite forêt.





Nous sommes réveillés à 5 heures du matin par une patrouille de l'armée, suivie de prêt par la police.

Le problème c'est que nous sommes à proximité d'une base militaire.

Ils soupçonnent une tentative d'espionnage, d'autant plus que nous possédons un GPS!!!






Après une heure de discussion, ils décident de nous emmener au poste pour de plus amples vérifications.






En chemin, notre convoi est arrêté par un homme: "Eh les Marseillais, vous avez des problèmes?"

Patrice est un français, installé au Nicaragua depuis 10 ans. Il connaît bien le chef de la police et nous propose son aide.

Nous soupçonnant finalement de traffic d'enfants, ils font venir la police migratoire afin de vérifier nos identités!!!

Une heure plus tard, heureusement tout rentre dans l'ordre.







Pour nous remettre de nos émotions, Patrice nous invite à boire un café chez lui.

Il est venu au Nicaragua dans le cadre d'une ONG, et s'est reconverti depuis en chercheur d'or!

Après avoir tous pris une bonne douche, les enfants sont ravis de profiter des jeux de la maison.

Merci Patrice pour ton aide. Si le planning le permettait, nous serions bien restés plus longtemps.


Le Nicaragua, dernier pays socialiste d'Amérique Centrale, semble assez pauvre.






Mais la fin de notre traversée se passe sans encombre.




En arrivant au Honduras, nous devons attendre que la responsable du service des douanes ait fini son déjeuner.

Nous en profitons pour faire de même.





Dans ce pays, il y a un contrôle de police tous les 10 kilomètres, et ceux-ci n'ont pas très bonne presse auprès des voyageurs.

Comme il se doit, on finit par se faire arrêter.

Et nous avons le droit au ballet bien rodé de la corruption.

Un des enfants n'avait pas sa ceinture, c'est très très grave...




Regardez le code de la route, ça va vous couter 200 USD.

Mais il y a moyen de s'arranger... On est sympa non ?

Comme nous sommes samedi après-midi, et qu'il faut payer l'amende dans une banque pour pouvoir récupérer son permis, on doit arroser.

Au passage, Matthieu, qui ne manque pas de toupet, prend soin de dire à ces messieurs qu'ils sont la honte de leur pays !







Est-ce vraiment interdit au Honduras de rouler sans ceinture ?




Nous sommes contents d'arriver au Salvador.

Mais notre cas pose un problème au douanier: "Les véhicules avec le volant à droite ne sont pas autorisés au Salvador".

Qu'est-ce que c'est que cette histoire? Nous demandons à voir le texte de loi correspondant.

En attendant, les enfants s'amusent dans le hangar de la douane.

Nous regardons les passagers d'un bus se faire fouiller par les contrôles anti narco.

Tugdual explique en espagnol notre aventure à un douanier.

Les enfants regardent les camions se faire vider pour les contrôles de douane.

On a beau se plaindre, le marché commun européen, c'est pas si mal !


En attendant que l'affaire se dénoue, nous passons la nuit sur le parking de la douane au milieu des camioneurs.





Au petit matin, une solution est trouvée.

Un policier va nous accompagner jusqu'à la frontière du Guatemala.

Nous traversons donc le Salvador sans nous arrêter une seule fois!

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