Guatemala.
Mai 2011.
Après une traversée rapide et fatigante du Salvador, nous sommes contents d'arriver au Guatemala.
Heureusement cette fois tout se passe bien.
Nous nous ruons sur la première échoppe de frites à proximité du poste frontière, et nous achetons aussi quelques légumes.
Pour notre premier bivouac au Guatemala, nous nous enfonçons dans une forêt et nous installons sous un gros manguier.
Mais le vent se lève et le Land est bombardé par des mangues toute la nuit!
A Guatemala city, nous nous arrêtons au garage Land Rover.
Une rotule de direction est en train de lâcher, mais nous avons de la chance, ils ont la pièce en stock.
Le personnel du garage est intrigué par ces clients inhabituels...
Il faut aussi changer les deux pneux arrières, qui après 30 000 kilomètres, sont usés jusqu'à la corde.
Le patron du garage, qui craque complètement pour les enfants, inaugure sa machine à popcorns.
Les enfants sont ravis.
La campagne guatemaltèque est superbe, avec ses petits champs cultivés à la main.
Mais on sent partout l'effet de la pression démographique sur l'environnement: au Guatemala, 40% de la population à moins de 15 ans!
Les forêts sont détruites pour laisser la place à une agriculture de subsistance.
Et comme on ne prend pas la peine de construire des restanques, le terrain est raviné en quelques années.
Nous croisons sur une petite route Pierre et Yuna, que nous avions déjà rencontrés à Puerto Piramidès en Argentine,
puis à Puerto Natales au Chili.
Décidément, le monde n'est pas grand!
Nous nous installons dans un camping au bord du lac Atitlan, un des plus beaux lac de la région.
Mais des volcans majestueux qui entourent le lac, nous n'avons aperçu que ceci!
C'est en hiver qu'il faut découvrir l'Amérique Centrale!
Comme nous roulons beaucoup ces derniers temps, les garçons se défoulent à peine sortis de la voiture.
Tugdual s'est mis en tête de nous faire des crêpes.
Au feu de bois, on pensait que ce serait impossible, mais il nous a prouvé que non!
Et comme nous en avons marre de manger du mauvais pain, nous avons embrayé sur un atelier de boulanger.
Et voilà, deux kilos de pains cuits au feu de bois: un vrai régal!
Les indiens vivent encore de manière très traditionnelle et leurs habits colorés n'ont rien à envier à Jean Paul Gauthier!
Nous voyons sur le bord de la route
plusieurs femmes qui tissent à la main de magnifiques tissus sur des métiers rudimentaires.
Quel travail énorme!
Et les vêtements des femmes n'ont rien à envier à ceux des hommes: leurs hauts sont entièrement brodés.
En arrivant dans un village, il règne une activité inhabituelle.
Il est presque impossible de passer.
Nous sommes en fait en plein week-end électoral, et nous croisons d'énormes défilés de partisans.
Mais tout ça ne semble pas très spontané...