Stonetown.
Janvier 2012.
Nous nous installons quelques jours à Stonetown pour prendre le temps de découvrir cette ville envoûtante.
Nous prenons nos repas sur une superbe terrasse avec vue sur les toits.
Le réseau électrique de Zanzibar est un peu vétuste, et la sirène municipale annoncent les coupures à venir !
Cela donne le temps à notre hôte de distribuer des bougies.
Il suffisait d'y penser !
La ville de Stonetown, construite par les Arabes, a bâti sa richesse sur le commerce des épices, de l'ivoire et des esclaves.
Le sultan d'Oman y installa même sa capitale.
De superbes édifices rappellent le passé glorieux de cette ville.
Nous tombons sous le charme de ces portes ouvragées, grande spécificité de Stonetown.
Les grosses pointes qui ornent les portes datent de l'époque où des éléphants déambulaient encore en ville !
De nombreux ateliers perpétuent encore ce savoir-faire.
A Stonetown, il n'y a pas deux rues qui soient parrallèles.
Ca tombe bien, nous adorons nous perdre dans ce véritable labyrinthe.
Les étals du marché sont très colorés.
Nous faisons le plein de poivre, de muscade et autres épices.
Pas de problème non plus pour se ravitailler en fruits et légumes !
Il y a également tout ce qu'il faut pour se désaltérer.
Pour ceux qui ont l'estomac fragile, la noix de coco est plus hygiénique que le jus de canne.
Mais qu'est-ce que c'est bon !
Le vieux fort arabe, qui servait de prison, est très bien conservé.
Mais c'est pour l'ancienne maison du sultan que Charlotte craque complètement.
Le bâtiment est entouré de larges terrasses couvertes offrant une vue imprenable sur la baie.
Malheureusement, depuis que le gouvernement révolutionnaire de Zanzibar a pris le pouvoir en 1964,
la situation économique de l'île s'est quelque peu détériorée.
De nombreux bâtiments auraient besoin d'un bon lifting.
Après quinze jours de régime tomate, un peu de viande nous ferait du bien.
Mais non, décidément, ce poulet frit dans l'huile de poisson ne nous inspire pas confiance.
Nous finissons par nous rabattre sur ces petites brochettes de boeuf absolument délicieuses.
Nous n'avons pas vue la cuisine, mais il paraît que les épices ça tue les microbes !
Pour le dessert, Mamitoune nous invite à prendre une bonne glace chez le glacier italien de la ville.
Merci Mamitoune.
Au moment de ramener Mamitoune à l'aéroport, panique.
Il y a pénurie d'essence sur l'île, et notre réservoir est à sec.
Matthieu double la mise et rachète le bidon d'un client sortant de la station !
Bon voyage Mamitoune et merci pour cette bonne semaine passée ensemble.
Nous la trouvons bien courageuse d'être venue nous voir aussi loin.
Nous reprenons le bateau le soir même, des souvenirs et des couleurs plein la tête.