Loiyangalani.

Février 2012.








Nous arrivons à Loiyangalani, la capitale de la tribu des Turkanas.







Les femmes portent de drôles de coiffures, des vêtements sombres et de larges colliers différents de leurs voisins Samburu.







Nous passons la soirée dans un petit camping sous les cocotiers, véritable oasis au milieu de ce désert.






Nous rencontrons un sympathique groupe d'Anglais.

Ils passent une semaine dans le coin dans le cadre d'un projet humanitaire organisé par leur paroisse.






En fin d'après-midi, les garçons décident de partir à la pêche.

Le lac est censé être infesté de crocos mais il paraît que dans ce coin là il n'y en a pas !



Ils sont rapidement rejoints par des enfants du village qui pêchent, eux, avec un bout de fil et un simple hameçon.










Le soleil se couche et ça ne mord toujours pas du côté des cannes en carbonne.

Par contre, chez les petits noirs, c'est le festival de la pêche au gros !

Enguerrand finit par sauver l'honneur en remontant ce drôle de poisson qui une fois en dehors de l'eau gonfle comme un ballon !

Mais il n'est pas comestible et on le rejette à l'eau.

De dépit, les garçons offrent leurs cannes à pêche aux vainqueurs, ravis. Quelle belle après-midi !




Heureusement Matthieu avait prévu le coup et acheté 2kg de filets de perche du Nil pour le dîner.

Il fallait oser car la présentation manquait de soin !









Cuit en friture, c'est un vrai régal.










La soirée est tellement étouffante que les enfants dorment à la belle étoile.

Nous remontons le lac vers le nord en direction de la frontière éthiopienne.







La présence humaine se fait de plus en plus rare avant de disparaître tout à fait.

Nous bivouaquons sur un grand plateau désertique et cherchons un peu d'ombre sous un épineux.

Mais Charlotte s'en approche d'un peu trop près et s'ouvre la paupière: elle finira avec un bel oeil au beurre noir !



Voilà plusieurs jours que nous avons quitté la civilisation, et notre stock de pain est épuisé.

En s'approchant de la frontière la piste disparaît presque, laissant la place à de vagues traces dans la savane. Vive le GPS.

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